Le droit d’accueil enfin respecté!

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Si cela ne fait pas partie de mes dossiers, je tenais à vous partager les principales mesures prises par le gouvernement pour une politique migratoire plus juste et plus humaine. Des mesures que défendent les écologistes depuis des mois pour que le droit d’accueil soit enfin respecté. Bravo à Petra De Sutter, Georges Gilkinet, Simon Moutquin et Eva Platteau (entre autres!) de n’avoir rien lâché !

Accueil : 4000 places supplémentaires

Au total, 2000 nouvelles places d’accueil vont être créées (il y en a 8000 actuellement) et 2000 autres vont être libérées.

  • Un village d’unités de logements mobiles pour environ 700 personnes sera érigé grâce à l’Agence européenne de l’Asile.
  • L’aide financière aux communes va augmenter pour créer plus d’Initiatives Locales d’Accueil (ILA). Les ILAs sont un modèle d’accueil à privilégier car elles renforcent l’autonomie et l’intégration des demandeurs d’asile.
  • Environ 1500 personnes qui séjournent depuis plus de 3 ans dans un centre pourront en sortir. Ces personnes doivent pouvoir s’intégrer durablement en Belgique et sortir définitivement du réseau d’accueil.
  • Une aide supplémentaire sera donnée aux demandeurs qui décident de vivre hors d’un centre d’accueil pendant leur procédure d’asile. Pour les écologistes, les personnes qui se sentent capables de vivre de manière autonome doivent pouvoir choisir de quitter les centres et bénéficier à la place d’une aide financière pour subvenir à leurs besoins.
  • L’état fédéral financera 300 places supplémentaires dans le réseau “sans abri” en région bruxelloise.

Grâce à ces mesures, nous atteindrons un nombre de places d’accueil qui n’aura jamais été aussi élevé dans notre pays.

Regroupement familial

  • Les parents d’enfants reconnus réfugiés (par exemple des filles craignant des mutilations génitales dans leur pays d’origine) auront droit à un séjour inconditionnel. Cela vaut aussi bien pour le(s) parent(s) qui accompagne(nt) l’enfant en Belgique que pour le parent resté au pays d’origine.

Pour les écologistes, le droit de vivre en famille est fondamental : il n’était pas acceptable que ces personnes ne bénéficient pas d’un droit de séjour automatique et dépendent jusqu’ici d’une procédure discrétionnaire (longue et incertaine), voire d’aucune procédure (pour parents au pays d’origine), afin d’avoir le droit de vivre en famille.

  • La protection des femmes victimes de violences conjugales et dont le titre de séjour dépend de leur époux sera renforcée.

Apatride (sans nationalité)

Un droit de séjour de 5 ans sera octroyé à ces réfugiés particuliers qui pourront également faire venir leur famille aux mêmes conditions que les réfugiés reconnus.

La Belgique devient ainsi un des rares États en Europe et dans le monde à protéger de manière effective ces personnes.

Loi Retour (en cas de refus d’asile)

On n’enferme pas un enfant.

  • Aucun enfant ne pourra être enfermé. “On n’enferme pas un enfant. Point. Ce sera désormais inscrit dans la Loi. Et c’est essentiel”, commente Georges Gilkinet qui a participé aux négociations.
  • Pour un meilleur suivi des retours, une loi encadrera le “trajet d’accompagnement” de personnes se retrouvant en séjour illégal. Cet accompagnement commencera par analyser les solutions de séjour alternatives et durables. Leur maintien en centre fermé constituera le dernier recours.
  • Les rapports de contrôle des expulsions forcées doivent être publics pour une plus grande transparence. Cette publicité sera désormais ancrée dans la loi.