Les droits de la Nature pour la Journée de la Terre !

Comment se fait-il que dans l’échelle des normes du droit occidental, une multinationale qui épuise les ressources naturelles détienne beaucoup plus de droits qu’un fleuve ou une forêt qui nourrit la vie humaine ? Pourquoi sommes-nous égoïstes au point de n’accorder que des droits à nous-mêmes, comme si nous n’avions absolument aucun lien d’« in-Terre-dépendance » avec les autres vivants ? Face à l’effondrement des écosystèmes, je suis convaincu que nous devons nous remettre en question et reconnaître un vrai statut à la Nature.

J’adore la politique quand elle permet de déplacer des montagnes. C’est avec mon ami et collègue Kristof Calvo que nous nous sommes lancés le défi, il y a 6 semaines, de faire un événement bilingue pour la Journée de la Terre. Et quel bonheur de débattre de cette idée, à première vue un peu folle, de reconnaître des droits à la Nature, avec David Van Reybrouck, Hendrik Schoukens, les infatigables activistes pour le climat Anuna De Wever & Adélaïde Charlier, mais aussi Esperanza Martinez, un poète et même deux dessinateurs.

Je veux remercier les 160 personnes venues de Flandre, Bruxelles et Wallonie, Etopia, mes collègues Ecolo-Groen, Séverine de Laveleye, Claire Hugon, Lotte Stoops, mes amis de la dépu’team, et Juliette Hamoir qui a mis le projet sur pied durant son stage à la Chambre.

Ensemble, nous parviendrons à créer des outils inédits et basculants pour tendre vers la plus grande harmonie possible avec la Nature. Harmonie ô combien nécessaire pour la (sur)vie de tous les vivants et des générations futures sur Terre !

Photos : Arthur Van Belleghem (aka Grand Chef, qui va très fort nous manquer)