Mon intervention lors de la plénière du jeudi 12 janvier sur la prolongation du nucléaire :
Monsieur le Premier ministre, Madame la Ministre,
D’abord, je tiens à saluer l’énorme travail que vous avez réalisé en arrachant un accord pour la prolongation de Tihange 3 et de Doel 4 pour 10 ans.
Quand d’autres commentent au balcon, vous bossez.
Et vous bossez dans l’intérêt des Belges. Et c’est ça qui pour moi est important. Nous ne sommes pas ici pour représenter les intérêts des actionnaires d’Engie à Paris, mais pour représenter les intérêts des contribuables belges à Bruxelles.
Et là, vous avez tenu bon sur un principe qui – à mes yeux – est non-négociable :
=> le principe du POLLUEUR-PAYEUR.
Il serait absolument scandaleux, qu’après après avoir payé des factures d’électricité exorbitantes à Engie, ce soit encore les citoyens qui doivent trinquer pour la facture des déchets radioactifs. Ça, il en est hors de question !
Je veux le rappeler avec force : pour les écologistes, Engie devra payer 100 % de la facture 1) des déchets et 2) du démantèlement. Pas 80, 90, mais 100 % du coût !
C’est ce qui est dans l’accord !
Maintenant, très concrètement, il s’agit, d’ici le 15 mars, de chiffrer ce principe.
Et j’ai donc deux questions très simples :
1) Pouvez-vous me confirmer que c’est bien l’ONDRAF qui devra officiellement déterminer le montant du worst case scenario (le scénario du pire) ? En d’autres termes, sommes-nous bien d’accord que ce n’est pas Engie qui tentera de négocier ce prix au rabais ?
2) En plus de ce montant basé sur le scénario du pire, imposerez-vous bien à Engie une marge supplémentaire de sécurité, une prime de risque, pour protéger les Belges contre une augmentation de la facture ?
Ma réplique à la N-VA :