Après la détention arbitraire de plus d’un million de Ouïghours innocents, les viols systématiques, les séparations forcées, l’horreur continue et la persécution massive à l’égard des minorités en Chine s’aggrave.
Au Xinjiang, où vivent les Ouïghours et autres minorités principalement musulmanes persécutées, la durée du confinement bat tous les records. 108 jours. 108 jours que la population ouïghoure est enfermée, surveillée sans répit et soumise à des contrôles de plus en plus stricts. Le régime de Xi Jinping a ajouté une souffrance supplémentaire au peuple ouïghour : une politique « zéro-covid » d’une brutalité extrême. Des médias mettent en lumière une population du Xinjiang confinée, confrontée à un manque cruel de soins et de nourritures.
Ce 24 novembre, une tragédie a été catalysé la cruauté du régime chinois. Un incendie est survenu dans un immeuble du quartier ouïghour à Urumchi, capitale de la région autonome ouïghoure du Xinjiang. Vous n’imaginez pas mon horreur et mon effroi face à ce crime de plus dans la politique génocidaire et concentrationnaire de Xi Jinping.
10 morts officiels dont un enfant de 3 ans, 38 selon les vidéos et les témoignages. Tous Ouïghours.
Ce 24 novembre, d’innocentes familles ouïghoures sont mortes brûlées au nom de la folie politique du PCC. Emprisonnées dans un brasier au nom de la politique abjecte « zéro-covid » de Xi Jinping. Emprisonnées car dans l’impossibilité de se sauver : fils de fer qui scellaient leurs portes de l’extérieur, sorties de l’immeubles bloquées, secours retardés par les restrictions.
Je me tiens aux côtés des victimes à Urumchi, aux côtés du peuple ouïghour au Xinjiang mais aussi de mes amis ouïghours en Belgique et en Europe.
Cela me remplit d’espoir de voir ces milliers de manifestants chinois se dresser en solidarité avec le peuple ouïghour pour la liberté et la démocratie. À l’unisson contre la politique génocidaire et liberticide du PCC.
L’émotion est forte et l’espoir est grand quand je vois ces jeunes chinois de majorité Han se rassembler à Shangai dans la rue « Urumchi » en solidarité avec les victimes de l’incendie alors que le terrible sort des Ouïghours était encore trop resté sous silence ces six dernières années.
Quand je vois un mouvement de protestation global contre la politique du PCC, un mouvement qui scande « Xi Jinping, démissionne ! », « Nous ne voulons pas d’un empereur ! », j’ai espoir qu’un jour le rapport opprimé/oppresseur se renverse.
Maintenant que nous nous sommes battus au Parlement belge pour faire reconnaître le risque sérieux de génocide à l’encontre du peuple ouïghour, usons de tous nos leviers pour faire résonner dans l’arène internationale la voix de ces Ouïghours et de ces milliers de Chinois qui se battent pour leur liberté et la démocratie.
Condamnons fermement les autorités chinoises qui sont responsables de cette tragédie. Demandons l’arrêt de cette politique « zéro-covid » meurtrière.
Je ne lâcherai jamais le combat en Belgique pour le peuple ouïghour et ne cesserai jamais d’assumer ma responsabilité. Le mouvement de protestation actuel du peuple chinois est historique, à nous maintenant communauté internationale de marquer l’histoire. À nous de ne jamais cesser de porter la voix de ceux qui n’en ont pas et d’être toujours de « ceux qui résistent, plutôt que les moutons d’un troupeau » (Né en 17 à Leidenstadt).