Plus que des mots, des actions concrètes pour les Iraniennes qui risquent leur vie pour être libres

Mon interpellation de la Ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, sur l’actualité en Iran lors de la séance plénière à la Chambre du jeudi 6 octobre :

Elle s’appelait Mahsa. Ne l’oublions pas ! Mahsa était kurde. Elle a été arrêtée et tuée par la police des moeurs à Téhéran le 16 septembre dernier. Pour une simple mèche de cheveux qui dépassait.

Depuis des semaines, les Iraniennes forcent le respect en osant descendre dans la rue, retirer leurs voiles, et affronter la violence des mollahs.

Leur mot d’ordre doit aussi résonner entre ces murs : « Femme, vie, liberté ! »

Car si des dizaines sont mortes pour simplement vouloir vivre libres en Iran, elles mènent sous les balles la bataille de toutes les femmes contre le même modèle patriarcal qui tue partout ailleurs dans le monde.

Affirmons notre solidarité et même notre admiration… Mais plus que des mots, les Iraniennes ont aujourd’hui besoin d’actions concrètes :

  1. Soutenir financièrement les associations de femmes iraniennes en Iran et ailleurs.
  2. Sanctionner les bourreaux des femmes iraniennes avec un gel des avoirs et une interdiction de voyager.
  3. Accueillir chez nous en Belgique des femmes iraniennes en danger, persécutées, par le régime des Mollahs.

Car oui, regardons aussi dans notre propre assiette… Il y a quelques jours, Aisha, jeune femme iranienne qui a fui un mariage forcé dans son pays, a été expulsée de Belgique, malgré la répression qui sévit en Iran.

Je veux le dire solennellement : expulser une jeune femme iranienne maintenant, de notre pays, alors que l’Iran subit une vague de répression sans précédent, est une HONTE pour la Belgique.

À l’avenir, montrons-nous dignes du courage des Iraniennes qui sont prêtes à donner leur sang pour obtenir la liberté.