Ce jeudi 24 février restera un jour sombre pour l’Europe : Poutine a plongé le continent dans la guerre.
Une tragédie humaine !
Je pense d’abord de tout coeur aux Ukrainiennes et Ukrainiens qui se sont réveillé ce matin sous le vacarme des bombes. Je pense aux collègues parlementaires ukrainiens que nous avons rencontrés et que nous devions recevoir aujourd’hui à la Chambre, et avec qui nous partageons cet amour de la liberté.
Une offensive militaire délibérée contre une démocratie pacifique !
Si la puissance russe s’attaque à l’Ukraine, ne tournons pas autour du pot : ce n’est pas parce que le Kremlin y voit un danger militaire immédiat, mais parce que les Ukrainiens osent affirmer leur indépendance et valeurs démocratiques.
C’est ça qui fait trembler Poutine et son projet impérialiste !
Et ce sont ces valeurs démocratiques que nous devons défendre comme Européens.
Desmond Tutu disait : « Si tu es neutre en situation d’injustice, alors tu choisis le camp de l’oppresseur. »
Ici, Poutine viole de manière flagrante :
- l’article 2, para. 4, de la Charte des Nations Unies (l’interdiction de l’usage unilatéral de la force militaire) ;
- mais commet aussi un crime contre la paix, un crime d’agression, … alors qu’il n’y avait aucune provocation.
À l’instar des écologistes allemands qui depuis la première heure se battent pour l’arrêt du projet de gazoduc Nord Stream II, les demandes des écologistes belges sont claires :
- des sanctions plus massives encore contre Poutine,
- et saisir les châteaux sur notre sol européen des oligarques russes (qui sont les piliers du régime).
La note doit être salée et sans précédent.
Soyons unis, peu importe le parti, pour montrer aux Ukrainiens qu’ils ne sont pas seuls.
Nous devons le dire aux frères et sœurs d’Ukraine : l’Europe est à vos côtés !