Renforcer la cohérence grâce à l’Ipac, l’Alliance interparlementaire sur la Chine

Il y a peu, le secrétariat de l’Ipac, Alliance interparlementaire sur la Chine, m’a proposé de devenir l’un des coprésidents de l’Alliance et de l’aider à trouver un autre « co-chair » belge, du côté flamand, appartenant à un autre groupe politique et qui ne soit pas d’extrême droite.

De mon côté, comme je le partageais à un journaliste du Soir, j’ai accepté la proposition car, faisant partie de ces parlementaires embêtants pour la Chine, qui ne lâchent pas des sujets comme le Tibet, les Ouïghours, Hong Kong ou Taïwan, je suis convaincu du rôle que doivent jouer les parlementaires et qu’il faut affronter les responsables chinois quand ils franchissent la ligne rouge en matière de droits humains. Et exprimer ses vives préoccupations, ce n’est pas suffisant. Je trouvais qu’il y avait un manque de coordination des Parlements des pays européens. L’Ipac peut favoriser une approche plus cohérente, plus coordonnée.

Côté flamand, j’ai naturellement proposé à Els Van Hoof (CD&V) qui préside la commission Relations extérieures, et elle a accepté. Et nous invitons tous les parlementaires belges intéressés par les questions chinoises qui le souhaitent à nous rejoindre.

Le secrétariat de l’Ipac se trouve à Londres et l’Alliance n’accepte aucun financement d’entreprises.
Ses membres couvrent un large éventail de sensibilités politiques : il y a des élus de gauche, des verts, des libéraux, des chrétiens-démocrates, des conservateurs…
Comme l’indique le parlementaire européen et Vert allemand Reinhard Bütikofer, ce qui unit ses membres, “c’est le combat contre le totalitarisme. J’aimerais cependant que l’Ipac s’élargisse : je voudrais que nous puissions y accueillir plus de collègues venus d’autres Parlements, et notamment des démocraties du Sud.”
Je me joins à son souhait