Cela fait plusieurs mois que je suis particulièrement concerné par la situation au Bélarus. Il y a quelques mois, j’accueillais au Parlement des figures de la société civile basée à Bruxelles. À l’époque, nous avions échangé sur le sort des milliers de manifestants et (surtout) manifestantes encore retenu(e)s en détention et soumis(es) à des traitements dégradants et des tortures pour le simple fait d’être descendus dans la rue afin de revendiquer leur droit à des élections justes et transparentes, sans interférence extérieure.
Quand j’ai appris le détournement (sous prétexte d’une alerte à la bombe) d’un avion de ligne civil, censé relier deux capitales européennes, par un avion de chasse bélarusse pour menacer de mort un journaliste opposant au régime, cela m’a rappelé l’urgence européenne d’envoyer un signal fort et uni à l’égard de la Biélorussie pour dire stop à cette dernière dictature aux portes de l’Europe.
En effet, si on ne fait pas comprendre aujourd’hui au dictateur Loukachenko le prix exorbitant de ce genre d’action dictatoriale, ça va perdurer, recommencer et on ne peut pas l’accepter.
C’est pourquoi je défends non seulement des sanctions contre les officiels du régime, mais aussi contre les hommes d’affaires qui concourent dans les violations massives des droits de l’Homme au bénéfice du pouvoir de Loukachenko.
