Avec l’élection du candidat démocrate, Joe Biden, à la présidence des États-Unis, c’est une nouvelle page qui s’ouvre. Sur fond de démocratie, d’espoir et de reconstruction.
OUF & YES! Le candidat démocrate à la présidence américaine a donc franchi la barre des 270 grands électeurs, faisant de lui le prochain président des États-Unis. Si le candidat déchu s’est lancé comme attendu dans une bataille juridique visant à ternir cette victoire, tant les votes populaires (Joe Biden en compte plus de 4 millions de plus que Donald Trump) que ce fameux cap des 270 grands électeurs montrent qu’une majorité d’Américain.e.s optent aujourd’hui pour un avenir plus juste, plus vert et plus démocratique.
Une page sombre est donc progressivement en train de se refermer en même temps que s’ouvre celle de l’espoir. Espoir que les États-Unis se raccrochent à nouveau à la locomotive des Accords de Paris. Espoir qu’ils réaffirment les valeurs de justice sociale dans un pays où les inégalités explosent. Espoir qu’ils humanisent leur politique migratoire et abandonnent ce projet insensé de mur avec le Mexique. Espoir qu’ils se réinscrivent dans une véritable démarche de multilatéralisme, au service de la paix et du dialogue.
De quoi réjouir Kirsten Maher, représentante des démocrates à l’étranger, avec qui j’ai échangé sur ces différents sujets le jour de l’élection lors d’un live sur Instagram :
Je repense aussi à ces personnes, des bénévoles de l’équipe de Bernie Sanders, avec qui j’avais fait du porte-à-porte à Harlem, dans un quartier très marqué par la pauvreté et les discriminations raciales. À l’époque déjà, ces personnes me remplissaient d’espoir et d’admiration, en menant une campagne sans artifice, dans la rue, proche des gens.
En ce lendemain d’élection, ils doivent être eux aussi remplis d’espoir. À l’instar des militants et scientifiques qui craignaient, à juste titre, que la planète, et les êtres vivants qui la peuplent, ne perdent quatre années de plus dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Comme l’indique la directrice exécutive de Greenpeace, Jennifer Morgan, sur Twitter : « La victoire historique de Joe Biden est la première étape pour éviter la catastrophe climatique ». Et d’appeler le futur président américain à être le « champion » pour le climat dont le monde a besoin.
« L’administration Biden-Harris a une occasion historique de mettre en oeuvre l’un des plus grands efforts de relance écologique au monde, afin d’orienter l’économie américaine vers une réduction durable des émissions tout en reconstruisant le pays et en créant une société plus juste », a déclaré de son côté Laurence Tubiana, l’une des architectes de l’Accord de Paris.
C’est donc maintenant ou jamais ! Et tout le monde, de Washington à Pékin en passant par Bruxelles, doit passer des engagements aux actes.