Quelque chose me choque dans le récit des massacres en cours. Chaque jour, le bilan augmente. Les derniers « chiffres » affichent 11.500 victimes. Mais nous semblons négliger les trop nombreux prénoms, visages, rêves, passions, familles des victimes massacrées.
Pourtant, les civils innocents tués à Gaza ont aussi des sœurs, des frères, des enfants qui vivent chez nous en Belgique. Y compris ici à Liège, à Droixhe, où je rencontre ce soir une femme et un homme originaires de Gaza.
Elle s’appelle Bisan, il s’appelle Salem. Partager leurs témoignages, c’est restituer aux victimes palestiniennes un peu d’humanité.
La mère de Bisan a été tuée lors de l’opération Plomb durci de 2009. 14 ans plus tard, elle fait face à un nouveau deuil incommensurable avec la perte de 60 personnes de sa famille depuis octobre. Imaginez-vous perdre 60 proches en quelques jours !
Salem est arrivé il y a 10 ans à Liège, mais ses sœurs et frères sont à Gaza. La semaine passée, l’armée israélienne a bombardé leur maison familiale à Gaza. Il est sans nouvelle depuis plus de 5 jours. L’angoisse est absolue.
Au Parlement, grâce à la mobilisation sans relâche de Simon Moutquin, Ecolo continue à se battre pour un cessez-le-feu immédiat, l’accès à l’aide humanitaire, la fin du blocus de Gaza et la libération de tous les otages. Et ça compte, l’action belge est même saluée par Human Rights Watch !
Le combat pour la paix continue !