Il est encore temps pour l’Union européenne et le Royaume-Uni de trouver un accord avec des règles de concurrence loyale et des normes environnementales, sociales et du marché du travail à la fois élevées et contraignantes, des droits de pêche adéquats et un mécanisme de règlement des différends.
Les rodomontades irresponsables de Boris Johnson n’ont pas facilité, et c’est peu de l’écrire, les négociations. L’Union européenne et le Royaume-Uni doivent parvenir à clôturer les négociations au plus tôt. Sans un accord, l’UE et le Royaume-Uni seront tous deux perdants.
J’aurai l’occasion d’échanger à ce sujet avec Natalie Benett : RDV en live sur Instagram le mardi 22 décembre, à 18h (heure belge).
Ce qu’on peut craindre, en tant qu’écologistes, et qui aurait indirectement un impact sur notre vie de tous les jours, c’est la déréglementation sociale et environnementale au Royaume-Uni.
Le Brexit dur pourrait également avoir des impacts en termes écologiques. De la qualité de l’air à la gestion des déchets, 80% des règles environnementales britanniques viennent aujourd’hui de l’UE. Les craintes existent ainsi que le gouvernement britannique ne se préoccupe guère des répercussions environnementales d’une sortie du bloc européen, que ce soit par manque de temps, accaparé par les problèmes économiques, que par manque d’intérêt politique.
En cas de Brexit sans accord, le Royaume-Uni perdrait notamment les règles européennes sur la dangerosité des produits chimiques ainsi que celles de prévention de la pollution marine. Enfin, le pays étant l’un des plus gros exportateurs de déchets dans l’UE, l’absence d’accord pourrait également entraîner la constitution de piles d’ordures, enterrées rapidement ou brûlées dans des incinérateurs.