Le Monde, Der Spiegel et le Financial Times publient ce matin une enquête sur Frank Creyelman, ex-sénateur Vlaams Belang et frère de l’actuel député fédéral Steven Creyelman, qui a été recruté et payé par la Chine afin de diviser les institutions belges et européennes, et notamment tenter de faire saboter en juin 2021 la reconnaissance du génocide des Ouïghours par la Chambre.
Il faut des poursuites tant contre l’ex-député d’extrême droite corrompu que l’agent des renseignements chinois actif sur notre sol. Notre démocratie n’est pas à vendre. Nos services de renseignements doivent faire cesser ces actes d’ingérence et d’espionnage chinois car ils sapent l’intégrité de notre démocratie. Ce n’est pas la première fois que des régimes étrangers achètent d’anciens ou actuels parlementaires pour faire valoir leurs intérêts au cœur même du système belge. Nous devons à tout prix en tirer toutes les leçons, protéger nos institutions et ne montrer aucune faiblesse face aux dictatures.
Ecolo-Groen demande au Ministre de la Justice toute la transparence au sujet des activités d’espionnage et d’influence illégitime de Frank Creyelman, voire d’autres élus potentiellement corrompus par la Chine, ainsi qu’une instruction judiciaire comme pour le Qatargate.
Au vu des liens avec Assad, la Russie et maintenant la Chine, le Vlaams Belang protège clairement plus les intérêts des régimes totalitaires étrangers que ceux des flamands.