Migrants aux frontières européennes : honte aux fachos de pacotille !

Nos ennemis ne sont pas les migrants envoyés comme de la chair à canon par la Biélorussie à la frontière de la Pologne. Nous sommes 450 millions d’Européens. Nous devons rester debout face à Loukachenko et sauver ces innocents. Notre Europe, c’est la dignité. C’est ce que j’ai défendu cette semaine en plénière de la Chambre auprès de notre Premier ministre.

Monsieur le Premier ministre,

Les Européens étaient les premiers à condamner le mur de Trump à la frontière mexicaine.

Aujourd’hui, la question se pose chez nous : des migrants sont déshumanisés et envoyés par la Biélorussie comme de la chair à canon sur les frontières de la Pologne et de la Lituanie.

Quel camp choisissons-nous ?

1) le camp de l’ignoble de ceux qui s’attaquent aux enfants, femmes, hommes venus de Syrie ou d’Afghanistan qui crèvent dans le froid, bouffent de l’herbe et boivent l’eau des marécages pour survivre à la frontière?

2) ou nous affirmons-nous comme le camp de ceux qui résistent contre les dictateurs et protègent les plus faibles?

Honte aux fachos de pacotille qui choisissent ici le camp des lâches qui veulent laisser mourir ces migrants à la frontière ! Ils jouent aux durs ici en plénière. Mais à qui s’en prennent-ils ? Des gosses sans défense. Schaamte. Shame on you.

On est 450 millions d’Européens et on se dit incapable d’accueillir et de soigner 4000 personnes ? Ce n’est pas sérieux.

Nos ennemis, ce ne sont pas les nourrissons kurdes ! C’est le dictateur corrompu de Biélorussie, Loukachenko, l’allié de Poutine. C’est lui qui orchestre ce chantage odieux. Le courage, c’est de lutter contre ces despotes.

Monsieur le Premier ministre,

Que devient notre humanité si nous laissons ces migrants mourir dans le froid de la forêt biélorusse ?

Que devient notre Union si nous déclarons la guerre à des innocents et que nous construisons des murs plutôt que des ponts ?

Allez-vous imposer des vraies sanctions aux compagnies aériennes et de transport qui se font du fric sur le dos de la misère humaine ?

Notre fierté, ce ne sont pas les barbelés.

Non, ça, ce n’est pas mon Europe, ce n’est pas notre Europe.

Notre fierté, c’est la dignité.

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