Allié avec d’autres parlementaires internationaux pour la reconnaissance de l’écocide !

Nous sommes dix élus, unis à travers le monde, à participer au lancement de l’Alliance parlementaire internationale pour la reconnaissance de l’écocide. Notre objectif est de mieux lutter contre les crimes commis contre nos écosystèmes.

Plus concrètement, notre Alliance veut non seulement partager des savoirs, compétences et expertises afin de faire évoluer la législation à tous les niveaux de pouvoir (international, national, régional et local), mais également réaliser un travail de lobbying fournissant un support matériel et moral aux activistes les plus menacés.

À mes côtés pour concrétiser ces volontés : le Brésilien Roberto Agostinho, la Phillipine Eufemia Cullamat, la Suédoise Rebecka Lemoine, la Britannique Caroline Lucas, les Australiennes Janet Rice et Larissa Waters, l’Espagnole Ines Sabanes, l’Américain Lindsey Schromen-Warwin, et – last but not least – l’eurodéputée EELV Marie Toussaint, cofondatrice de l’association Notre affaire à tous et instigatrice de la campagne l’Affaire du siècle, à l’origine du projet.

Marie Toussaint qui rappelle que “l’écocide nous tue tous petit à petit, en détruisant les écosystèmes dans lesquels nous vivons, et malheureusement ces écosystèmes n’ont pas les moyens de se défendre. Il nous incombe de rédiger de nouvelles lois pour défendre les droits humains et ceux de la nature.”

À l’instar des Maldives et du Vanuatu, nous demandons à la Cour pénale internationale de reconnaître l’écocide.

Comme l’indique le député Rodrigo Agostino, « il faut donner une nouvelle dimension aux crimes environnementaux. Au Brésil, ceux qui détruisent la forêt ne sont pas pénalisés. Ils n’ont aucun compte à rendre. »

En Belgique, et pour rappel, nous sommes parvenus à inscrire l’écocide dans le récent accord de gouvernement. Des experts seront ainsi appelés à donner des avis sur l’inclusion de l’écocide dans le nouveau Code pénal.

L’actualité récente, avec notamment le Japon qui s’apprête à déverser dans l’océan plus d’un million de m³ d’eaux radioactives stockées à Fukushima, nous montre qu’il est urgent de reconnaître l’écocide à l’échelle la plus large possible.