La Cour constitutionnelle a annulé ce jeudi 5 mars la loi de prolongation des centrales nucléaires de Doel 1 et 2.
Cet arrêt, c’est la chronique d’un échec annoncé et Ecolo avait déjà mis en garde le gouvernement fédéral en 2015. La Ministre de l’énergie Marie-Christine Marghem (MR) a créé ces problèmes toute seule. Mais cet arrêt est aussi une opportunité. Suite à cette décision, nous pouvons fermer les centrales nucléaires sans tarder et donner ainsi un coup de pouce aux énergies renouvelables.
Ce jugement est en effet l’occasion d’accélérer la transition énergétique plutôt que de perdre du temps avec les problèmes du passé. Au lieu de faire un nouveau pas en arrière, nous devons maintenant faire deux pas en avant. La période à venir sera utilisée au mieux pour accélérer les investissements dans les énergies renouvelables. Cela nous permettra de fermer Doel 1 et 2 au plus tard le 1er janvier 2023. Nous savons que les investisseurs sont prêts, que les ressources sont disponibles et que la population nous soutient.
La décision de la Cour constitutionnelle n’est pas une surprise… Cet arrêt est le résultat de l’entêtement et de l’amateurisme avec lesquels la Ministre de l’énergie Marghem a décidé de la prolongation de la durée de vie des centrales : dans les coulisses, sans consultation du public, sans transparence. Or, on ne prolonge pas une centrale nucléaire comme on prolonge une usine de pinces à linge. Nous l’avons mise en garde à ce sujet à plusieurs reprises. Le gouvernement doit donc faire son travail deux fois. Au lieu de perdre plus de temps sur ce sujet, utilisons le temps pour travailler sur les énergies renouvelables.