Mon intervention pour la libération d’Olivier Vandecasteele lors de la séance plénière du jeudi 12 janvier :
Cela fera bientôt un an qu’Olivier Vandecasteele, croupi dans une prison en Iran, sans aucun raison valable et dans des conditions inhumaines et indignes. Son droit d’avoir accès à un avocat de son choix, de bénéficier d’une défense adéquate, d’être protégé contre la torture, de contester sa détention et d’être jugé par un tribunal impartial ont été violés. Et nous avons appris cette semaine que notre compatriote a été condamné à des peines cumulées de 40 ans de prison et 74 coups de fouet.
Olivier Vandecasteele est victime de l’odieuse diplomatie des otages mise en place par le régime iranien qui ont lié le sort de notre compatriote à celui d’Assadollah Assadi, diplomate iranien condamné en Belgique pour graves faits de terrorisme.
Même face à toutes les exigences de l’État de droit et des condamnations du terrorisme du Conseil de Sécurité, nous , parlementaires, avions fait le choix de soutenir le traité de transfèrement qui aurait permis un échange de prisonnier. Ce traité est cependant aujourd’hui suspendu par la Cour Constitutionnelle.
Face à cette injustice, face à la douleur et la peine de ses proches: nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Nous nous devons de prendre nos responsabilités et de nous mobiliser pour la libération immédiate d’Olivier Vandecasteele: il est urgent d’intensifier les efforts diplomatiques à la fois sur place et d’explorer toutes les voies possibles pour aboutir à sa libération, au-delà du traité de transfèrement.
Car le temps presse pour Olivier Vandecasteele. On le sait, le régime des ayatollahs n’a plus rien à perdre et ne recule devant rien. Car le régime qui retient Olivier Vandecasteele, c’est celui qui opprime son peuple et met à mort sa jeunesse: rien que le week-end dernier, l’Iran a encore pendu deux jeunes hommes pour leur participation à des manifestations.
Ne l’oublions pas, face à cette barbarie, c’est ni plus ni moins que le droit à la vie d’un Belge innocent qui est en jeu. Il nous revient de protéger ce droit à tout prix.