Chaque année, le Forum de Minsk rassemble les activistes bélarusses pro-démocratie en exil venus de toute l’Europe. Je suis fier de pouvoir les accueillir aujourd’hui à la Chambre à Bruxelles, en présence de l’ambassadeur de l’UE pour le Bélarus (qui vient d’être expulsé par le régime de Loukachenko) et la fondatrice de l’Observatoire sur le Bélarus de l’Université d’Oxford.
Pourquoi est-ce si important de les aider ? Car le continent européen ne sera pas pacifié tant que le dictateur Loukachenko restera à la tête du Bélarus… Là bas, le KGB existe encore et torture ceux qui marchent pacifiquement dans la rue. À ce jour, la Biélorussie compte 1227 prisonniers politiques condamnés à 2700 ans de prison au total. 765 ONG ont été fermées. C’est aussi Loukachenko qui, cet hiver, a bombardé des migrants, dont des enfants, comme de la chair à canon sur les frontières de la Pologne et de la Lituanie.
Notre devoir comme élus démocratiques, même si l’on ne parle pas (assez) souvent du Bélarus en Belgique, est de soutenir de toutes nos forces cette courageuse opposition. Car c’est elle qui se bat pour son peuple contre la dernière dictature d’Europe et contre la machine de guerre de Vladimir Poutine en Ukraine. Jamais nous n’abandonnerons le Bélarus libre !