En soutien aux prisonniers politiques au Bélarus, et afin d’exiger leur libération immédiate et inconditionnelle, je me joins à d’autres parlementaires européens, comme les Allemands Dietmar Köster et Ursula Groden-Kranich, en tant que parrain de ces prisonniers.
Parmi les prisonniers parrainés figure notamment Aliaksandr Shabalin, allié de la candidate à la présidence, et cheffe de file de l’opposition, Sviatlana Tsikhanouskaya. Aliaksandr Shabalin a été arrêté dans la foulée des élections du mois d’août dernier, et inculpé sur base de l’article 293 du code pénal bélarusse interdisant « l’organisation d’émeutes de masse ».
Tous les Bélarusses devraient pouvoir organiser des rassemblements pacifiques, sans avoir à craindre pour leur propre sécurité.
Ce dont nous sommes témoins sous le régime de Loukachenko est inacceptable.
Les Bélarusses le savent pertinemment, et ils ont inventé une nouvelle forme de protestation pacifique. Parce que la violence n’exige aucun courage ; c’est se dresser pacifiquement contre cette violence qui constitue un acte de bravoure.
C’est pourquoi, en tant que député belge, je tiens à ne pas simplement rester les bras croisés. À ne pas rester spectateur d’un gouvernement qui se retourne contre sa population, alors que celle-ci s’exprime pacifiquement pour donner un nouvel avenir à son pays.
Aliaksandr Shabalin et les autres prisonniers politiques doivent être libérés !