Aux côtés des agriculteurs pour exiger un revenu décent et la fin de l’Europe ultralibérale

Avec Sarah Schlitz, Rodrigue Demeuse et d’autres mandataires, nous voulions absolument aller à la rencontre de nos fermiers, dont nous entendons et comprenons la colère. Nous défendons un nouveau modèle qui rémunère correctement les agriculteurs et agricultrices.

Car pour nous aussi, le système marche sur la tête ! La droite ultralibérale se bat depuis des années au Parlement européen pour adopter l’accord Mercosur. Nous le bloquons en l’état actuel (voir notre initiative ici) car, comme les fédérations agricoles, nous sommes persuadés qu’importer des tonnes de viande nourrie aux OGM au Brésil ou en Argentine est mauvais pour nos fermiers, notre planète et notre santé. Nous voulons une production alimentaire saine, locale, durable et rémunératrice.

À la différence des Engagés et du MR, les Verts ont voté contre la politique agricole européenne actuelle (PAC) car elle privilégie les gros exploitants industriels au détriment des plus petits paysans. Nous voulons garantir un prix juste pour les agriculteurs et les agricultrices de notre région qui souffrent. On ne peut accepter que des gens qui bossent 7 jours sur 7, sans prendre de vacances, gagnent 1000€ brut à la fin du mois.

Rien que cette semaine, pas moins de trois visites de terrain sont programmées dans les fermes de Huy-Waremme par nos mandataires écologistes afin de faire remonter les doléances du monde agricole et de valoriser le made in Hesbaye et made in Condroz. Ecolo s’engage à :

  1. Défendre un prix juste pour nos agriculteurs en régulant les marges brutes des gros distributeurs alimentaires ;
  2. Promouvoir la consommation de produits locaux, via le programme de cantines durables que nous avons déjà lancé et que nous aimerions étendre à toutes les écoles, crèches, hôpitaux et maisons de repos qui le souhaitent, en cofinançant jusqu’à 70% du coût des aliments bio ;
  3. Imposer des “clauses miroirs” dans tous les accords de libre-échange pour exiger les mêmes normes sociales et environnementales aux produits qui viennent de l’étranger que ceux produits chez nous.