Défendre les droits humains, c’est ma passion. Je le fais à fond depuis le Parlement belge. Mais j’aurai encore plus d’impact avec mes collègues du Kenya, de République démocratique du Congo, de Zambie, du Mexique, du Pakistan, de France, d’Italie, des Pays-Bas, et d’Uruguay.
Ensemble, nous représentons les parlements du monde entier à l’Inter-Parliamentary Union.
Je suis super heureux de faire équipe avec la vice-présidente Millie Odhiambo, du Kenya. Sa maison a été brûlée, elle a été attaquée plusieurs fois, mais elle n’a jamais baissé les bras. Figure du mouvement démocrate orange, c’est une avocate acharnée des droits des femmes en Afrique!
Souvent, on me demande “oui mais pourquoi un Comité des droits de l’homme … des parlementaires ?”. Parce que dans beaucoup de pays, la démocratie parlementaire est loin d’être une évidence ! Ici à l’Union Interparlementaire, c’est capital d’avoir un mécanisme qui puisse sanctionner les pays quand des élus (souvent de l’opposition…) sont tués, torturés, enlevés, violés, harcelés, ou empêchés d’exercer leurs fonctions.
Trois exemples concrets (parmi les plus de 700 cas de violations devant notre comité) :
- Les élus démocratiques du parti d’opposition HDP menacés d’interdiction par le pouvoir d’Erdogan en Turquie,
- La jeune députée Joana Mamombe qui a été arrêtée et agressée sexuellement au Zimbabwe alors qu’elle manifestait contre la faim et son gouvernement,
- Les femmes députées qui résistent si courageusement aux Talibans en Afghanistan … Mursal Nabizada avait ainsi refusé de fuir le pays et elle a été tuée il y a 10 jours à Kaboul.
Quand les élu·e·s sont attaqué·e·s, c’est la démocratie qui est en danger. Voilà pourquoi je cette nouvelle mission me tient tant à cœur !