Cette semaine, j’ai accueilli au Parlement les porte-paroles des Ouïghours de Belgique. Quand nous avons programmé cette réunion il y a plusieurs semaines, nous n’imaginions pas une seconde ce qui allait arriver lundi.
Le régime autoritaire chinois voulait nous intimider ? Eh bien, nous continuons le combat pour les droits humains, encore plus forts, pour elles/eux trop longtemps ignorés, portés par tous vos messages de soutien … et les pralines qu’elles/ils m’ont offertes, avec beaucoup d’humour, en me disant : “bienvenue au club de ceux qui ne peuvent plus entrer en Chine.”
Quelques jours plus tôt, je recevais à la Chambre des Représentants, Dilnaz Alimova, une jeune Ouïghoure de Liège de 22 ans qui a lancé avec ses ami-e-s le groupe @luik.foruyghurs pour lutter contre les persécutions en Chine.
+ LIRE AUSSI | Nous devons reconnaître le génocide des Ouïghours par la Chine
Je me bats à la Chambre pour la reconnaissance du génocide ouïghour et je suis touché de rencontrer des jeunes Ouïghours qui vivent en Belgique et pour qui ça a un sens de se bouger.
Le combat avance. Il y a peu, 50 experts en droit pénal international ont publié le premier rapport indépendant prouvant l’intention de Pékin de “détruire” le peuple ouïghour.