Le Newlines Institute for Strategy and Policy a récemment publié un rapport, qui n’est autre que la première application par un expert indépendant de la Convention sur le génocide de 1948 au traitement actuel des Ouïghours en Chine.
Des dizaines d’experts en droit international, en études sur le génocide, en politiques ethniques chinoises et dans la région ont été invités à examiner bénévolement tous les éléments de preuve disponibles qui pouvaient être recueillis et vérifiés à partir de communications publiques de l’État chinois, de fuites de communications de l’État chinois, de témoignages, et de méthodes de recherche ouvertes telles que l’analyse d’images satellites publiques, l’analyse des informations circulant sur l’Internet chinois et toute autre source disponible.
Extrait de ses conclusions : “Les personnes et entités qui ont perpétré ces actes de génocide sont toutes des organes ou agents de l’État en vertu de la loi chinoise, agissant en leur qualité officielle, ou sous le contrôle effectif de l’État. La nature de ces actes interconnectés et composites démontre inéluctablement le contrôle clair, effectif et ferme de l’État, qui ne peut raisonnablement être attribué à des tiers échappant au contrôle effectif de l’État, à l’accident ou au hasard. Au regard de la la Convention sur le génocide, les actes établis de longue date, déclarés publiquement et à plusieurs reprises, spécifiquement ciblés, systématiquement mis en œuvre et dotés de toutes les ressources nécessaires, de la Chine envers les Ouïghours sont indissociables de “l’intention de détruire” les Ouïghours en tant que groupe, en tout ou en partie. Par conséquent, la Chine porte la responsabilité de l’Etat pour un génocide en cours contre les Ouïghours, en violation de la Convention sur le génocide.”