Incendies au Canada et dans le Golfe du Mexique: il est urgent de reconnaître le crime d’écocide!

Les images dramatiques d’un village en feu à 49,6°C au Canada et de l’incendie dans un pipeline sous-marin dans le Golfe du Mexique ne peuvent nous laisser indifférents.

Notre civilisation extractive de pétrole aura donc réussi à mettre le feu à l’océan et à réduire une ville en cendres sous un dôme de chaleur. Des dizaines de personnes sont mortes subitement ces derniers jours dans la région de Vancouver. Ça fait froid dans le dos. Ce n’est plus une simple canicule. La planète brûle. Littéralement. Nous ne pouvons plus rester les bras croisés devant ces catastrophes, comme s’il s’agissait d’incidents isolés, loin de chez nous. Ces incendies, de plus en plus fréquents, sont le signe d’un modèle qui s’effondre. Et ce n’est qu’un début, qui peut aussi toucher la Belgique.

Arrêtons de regarder ailleurs et recentrons-nous sur la priorité du 21e siècle : sauver la planète et ses occupants. Au lieu de nous diviser en querelles, les responsables politiques doivent d’abord traiter l’urgence qui conditionne tout notre avenir sur Terre. Et parmi les nouveaux instruments au secours des écosystèmes, il est urgent de reconnaître le crime d’écocide. Si nous voulons préserver l’habitabilité sur Terre, nous devons passer à la vitesse supérieure et oser mettre les points sur les i, parler de sanctions pénales contre les crimes les plus graves contre la nature. Car ce qui se joue aujourd’hui est de prévenir les catastrophes écologiques et humanitaires à venir.