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Ce mercredi 10 février, les membres de la Chambre et du Sénat m’ont désigné pour présider la délégation belge à l’Union Interparlementaire (UIP) jusqu’à la fin de la législature.
C’est la première fois qu’un député écologiste représente la Belgique auprès de cette organisation mondiale des parlements nationaux.
Une organisation qui ne date pas d’hier… Ses racines remontent à 1889, ce qui en fait la plus ancienne des organisations politiques internationales. L’UIP représente aujourd’hui 179 parlements.
L’Union Interparlementaire oeuvre pour la paix, la démocratie, les droits humains, l’égalité des genres, l’émancipation des jeunes et le climat par le biais du dialogue politique et de l’action parlementaire. Je me réjouis donc de pouvoir y faire entendre la voix des parlementaires belges. La diplomatie parlementaire a un rôle important à jouer dans la défense de la démocratie à travers le monde, comme pour venir en aide aux parlementaires en danger et persécutés.
L’UIP est en effet compétente pour examiner les plaintes relatives à des violations des droits de l’homme de parlementaires en exercice. Actuellement, l’UIP examine près de 500 plaintes venant de parlementaires au Yémen, en Turquie ou encore au Vénézuela. Je veux faire de la défense des droits démocratiques des parlementaires une priorité de mon mandat.
Comme jeune député de 31 ans, je veux aussi donner plus la parole aux jeunes dans les assemblées législatives, et mobiliser mes collègues pour faire de l’urgence climatique une priorité mondiale.
La plénière de l’UIP se réunit deux fois par an à Genève et dans un autre pays membre. La prochaine mission aura lieu (en visioconférence) le 17 février prochain, pour l’audition annuelle de l’UIP au siège des Nations Unies à New York.