À l’ONU pour représenter la Belgique et aider les jeunes à transformer notre société

Grande première pour moi, avec une intervention aux Nations Unies, à New-York. L’occasion, entre autres, d’interpeller cette institution sur son pouvoir d’aider tous les pays dans le monde à intégrer dans les cursus scolaires des connaissances scientifiques universelles de base sur les dérèglements climatiques. Un enjeu clé pour aider les jeunes à transformer notre société.

Depuis plus d’un an maintenant, les jeunes marchent pour le climat partout dans le monde et, en Belgique comme ailleurs, ils font entendre leur volonté de changement. Notre rôle, notre responsabilité, c’est de tout faire pour les aider à transformer la société.

C’est par ces mots que j’ai ouverts mon premier discours aux Nations Unies, à New-York, dans le cadre de l’Audition parlementaire annuelle de l’UIP. Pour rappel, l’UIP, c’est l’organisation mondiale des parlements nationaux. Avec l’ONU, et pour cette audition, elle rassemble non seulement près de 200 parlementaires de plus de 60 pays, mais aussi des diplomates, des représentant.es de la société civile et des expert.es. Cette année, l’audition portait sur l’éducation et la mise en œuvre, d’ici 2030, de l’Objectif de développement durable (ODD) numéro 4, à savoir : “Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.”

Afin d’y parvenir, nous avons, avec les autres personnes présentes dans l’hémicycle, partagé “les meilleures pratiques de nos pays en matière d’amélioration de l’accès à l’éducation et à la formation continue pour les citoyens de tous âges, en particulier pour les femmes, les filles et les personnes marginalisées.” L’audition était également une belle opportunité d’appeler à davantage de détermination et d’actions politiques oeuvrant dans cette direction.

C’est pourquoi, j’ai profité de mon intervention pour interroger l’ONU sur son pouvoir d’aider tous les pays dans le monde à intégrer dans les cursus scolaires des connaissances scientifiques universelles de base sur les dérèglements climatiques.

Cela me paraît urgent, tant l’école devient un moteur de la transition écologique, en assumant deux rôles :

  1. D’abord, à l’heure des fake news et des climatosceptiques encore largement relayés par les médias et réseaux sociaux, il a été décidé d’intégrer dans les référentiels scolaires (tous les livres d’étude) les connaissances scientifiques sur le réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité.
  2. Pas seulement en théorie, mais aussi en pratique : l’école doit devenir un lieu d’initiative concrète. Il s’agit là de changer ses habitudes d’alimentation, de promouvoir la mobilité douce dans les déplacements vers et depuis l’école, et de mettre en place au sein des établissements scolaires des potagers collectifs et d’autres initiatives destinées à protéger la biodiversité.

En tant que parlementaire tout juste trentenaire, je suis conscient que nous sommes – avec ces jeunes – la dernière génération à pouvoir agir ! Des jeunes correctement informés et formés sont les meilleurs gages de réussite du défi mondial qui nous attend. Chaque cours, chaque enseignement à l’environnement sera investi dans l’avenir de la planète !

De quoi faire des jeunes de demain des citoyen.nes actrices et acteurs de la transition.